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Il était une fois l’homme à Sibiril… Mésolithique – 8830
L’homme de Cro-Magnon a vécu à Toul-An-Naouc’h en Plougoulm, de l’autre côté du Guillec !!! On a retrouvé et l’on retrouve encore des microlithes, petits éclats de silex dont on armait les flèches… Des coquilles de noisettes également, consommées il y a…10 000 ans et qui nous permettent de dater l’occupation de ce site à – 8830, en plein Mésolithique…
Une tribu de chasseurs-cueilleurs s’installe provisoirement sur la Pointe de Pen-An-Dour au cours de l’automne/hiver – 8830 (les noisettes !), à l’abri d’une petite éminence protégeant des vents de Noroît. Le Guillec n’est pas aussi large qu’aujourd’hui, le niveau de la mer est situé à 40 mètres encore en dessous du niveau actuel. L’homme de Cro-Magnon a apporté avec lui des silex (on ne trouve pas de silex sur nos côtes !) et il les taille, les réduit, pour se faire de petits outils, des pointes de flèches, des racloirs…Tout un hiver à fendre le silex avant de repartir plus loin et de reprendre la chasse au printemps – 8829.
Au Mésolithique, le climat se réchauffe, les glaces fondent, entrainant une montée des eaux. Mammouths, rhinocéros laineux, ours des cavernes disparaissent. Ils sont remplacés par les chevaux, les moutons, les sangliers, les cerfs, les chevreuils… L’homme de Cro-Magnon reste nomade mais son territoire se restreint, ses campements sont occupés année après année à peu près à la même saison afin d’y effectuer des tâches spécifiques (débitage des silex, chasse…). Nos « Mogueriekiz-Cro-Magnon » viennent d’inventer l’arc et les flèches. On traque le bar là où nos ancêtres chassaient avec bravoure les gros gibier ! Ainsi va la vie des hommes…
